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 INTERVIEW

 6 juin 2011

 

© Photo : France 2 / Jacques Morell

 

Eric Elmosnino

 

 

Eric Elmosnino

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Interview du 6 juin 2011

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Eric Elmosnino est un acteur au parcours étonnant... Ancien élève du Conservatoire, pendant plus de vingt ans, il joue au Théâtre et enchaîne les classiques : Molière, Shakespeare et les autres... Plusieurs fois nominé aux Molières, il reste malgré tout inconnu du grand public jusqu'en 2009. C'est le rôle de "Gainsbourg" qui lui vaut la consécration et le César du meilleur acteur. Aujourd'hui, Eric Elmosnino vient nous parler d'un nouveau biopic pour France 2 : "Rabelais"... Rien à voir avec Gainsbarre et pourtant, le comédien se glisse avec autant d'aisance dans la peau de cet écrivain du Moyen-Age...

 

Avant de jouer Rabelais, que connaissiez-vous de lui ?

-  A vrai dire, pas grand chose.  Comme tout le monde, je savais qu'il écrivait, mais j'ai découvert qu'il avait aussi été moine, puis médecin et surtout qu'il aimait profondément la vie, les femmes... C'était un bon vivant. Son parcours est intéressant car il a réussi plusieurs vies en une. Quand on m'a proposé le rôle, j'étais cependant assez surpris car physiquement, je l'imaginais très gros, à l'image de Pantagruel et Gargantua.

Qu'est-ce qui vous a attiré dans cette aventure ?

- Le scénario et l'idée de développer le personnage sur la durée. C'est très amusant à faire. Je démarre le personnage à l'âge de 25 ans et je le joue jusqu'à la cinquantaine. C'est ensuite Michel Aumont qui prend le relais.

Qu'est-ce qui vous a paru le plus difficile dans ce rôle ?

- Le texte ! C'est un français de maintenant mais mieux construit, une sorte d'équivalent du langage rabelaisien, difficile à apprendre, mais beau à dire. A côté de cela, il y a eu aussi un vrai travail d'acteur afin de lui donner de l'émotion, de l'humanité et ne pas se contenter de déballer du texte. 

C'est la première fois que vous travaillez avec Hervé Baslé ?

- Oui, c'est une belle rencontre. Un monsieur magnifique... Sur ce genre de tournage, quand on enchaîne les scènes dans le désordre, on se sent parfois perdu entre les époques. Hervé sait alors parfaitement guider les acteurs et les reconnecter.

Juste avant Rabelais, vous incarniez Gainsbourg... Avez-vous trouvé un lien entre ces deux personnages ?

- Leur génie et leur  grande liberté d'expression...

Est-ce que "Gainsbourg" a changé votre vie ?

- Oui ! C'est comme si tu gagnais au loto... Avec du travail évidemment ! C'est le genre de chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Ma vie était au Théâtre. A côté, je faisais de temps en temps des petites choses au Cinéma. Comme beaucoup de comédiens, je m'en contentais. Je n'étais ni aigri ni frustré. Au contraire, j'ai toujours estimé que c'était déjà une chance de pouvoir gagner ma vie en faisant ce métier.

Comment vivez-vous ce succès ?

- Comme un enfant qui reçoit une récompense. Aujourd'hui, ça me fait drôle quand on me reconnaît dans la rue. Chaque fois, j'ai droit à un petit mot gentil et j'adore ça. Dans le métro, les gens me regardent étonnés parce qu'ils ne s'attendent pas à me voir là. Et pourtant, je ne vais pas changer mes habitudes...

Comment avez-vous préparé le rôle de Gainsbourg ?

- Il y a eu un travail énorme. J'ai surtout bossé le chant et ça m'a beaucoup aidé pour entrer dans la peau du personnage.

Vous écoutiez Gainsbourg auparavant ?

- Non, pas du tout ! Je connaissais vaguement le Gainsbourg des années 80 mais j'ignorais tout ce qu'il avait fait avant. A l'époque, j'écoutais plutôt Reggiani, Ferré... J'ai donc vraiment découvert Gainsbourg avec le film.

On ne vous a jamais parlé de votre ressemblance ?

-  Non. Moi-même, je ne m'en étais jamais rendu compte. Jusqu'au jour où j'ai fait les premières séances photos. Là, j'ai été  très surpris devant le résultat.

Je vous vois fumer depuis tout à l'heure ce qui nous vaut une interview en plein air... Vous fumiez déjà avant de jouer Gainsbourg ?

- J'ai beaucoup fumé entre 15 et 25 ans mais j'avais arrêté. Hélas, après le film, inconsciemment, quand je rentrais chez moi, le geste me revenait et je sentais qu'il me manquait quelque chose. Alors j'ai craqué... J'ai racheté un paquet de clopes... Et voilà le résultat. Depuis deux ans, je refume... Trop !

Vous continuez le Théâtre ?

- Bien sûr ! Je ne peux pas me passer du Théâtre. Je viens de jouer Feydeau pendant 8 mois à Marigny. C'était génial !

Et maintenant, quels sont vos projets ?

- Je suis en plein tournage et je repars tout à l'heure en direction de Limoges où je joue un instit dans un film qui s'appelle "La Guerre des boutons" de Yann Samuell avec Alain Chabat et Mathilde Seigner.

Nous aurons donc sûrement l'occasion de reparler de ce film, mais d'ici là... C'est sur France 2 que nous vous retrouverons pour une longue soirée consacrée à la vie de Rabelais...

 

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER 

Interview du 6 juin 2011 pour www.citeartistes.com 

(Reproduction interdite)

 

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