La Cité des Artistes

Artistes à la Une

Comédiens

Chanteurs

Interviews

 Musique

Nostalgie

Espace Fans

 Télévision

Téléfilms

Séries

Tournages

Cinéma

Théâtre

Espace Pros

Retour à l'accueil

 

 

 INTERVIEW

14 OCTOBRE 2013

 

©  Photo ; Gilles Scarella / FTV

 

Grégori Derangère

 

 

 

Sélection DVD

 

L'Assaut

 

 

Reporters

 

 

 

A télécharger

 
Petits Meurtres en Famille : épisode 1
vidéo à télécharger sur imineo.com
1.99 €

Plus de détails

Petits Meurtres en famille

 

 

 
Le Grand Charles : 1ère partie
vidéo à télécharger sur imineo.com
2.99 €

Plus de détails

Le Grand Charles

 

Interview du 14 octobre 2013

Propos recueillis par Maryline Richer

 

De nombreux films, un César, une énorme palette de rôles... Grégori Derangère passe régulièrement de la télévision au Cinéma, de la comédie aux drames, aux films sentimentaux, historiques, politiques, tragiques... Il peut tout jouer. 

Dans "La Rupture" de Laurent Heynemann, téléfilm diffusé le 26 novembre 2013 sur France 3, l'acteur incarne Jacques Chirac de 1974 à 1981. L'acteur n'a pas cherché à l'imiter. Il s'est contenté de le rendre crédible et attachant, avec beaucoup de sensibilité...  Il est tout simplement parfait.

 

Qu'est-ce qui était attirant dans cette aventure ?

- Jouer un homme politique ne m'intéresse pas particulièrement, mais lorsque j'ai lu le scénario, c'est le côté touchant du personnage qui m'a plu. Sa sensibilité m'a beaucoup aidé à entrer dans ce rôle. Face à Valéry Giscard d'Estaing, à l'époque, Chirac est le plus faible, ce qui le rend forcément le plus attachant..

Quelle est la difficulté de jouer Jacques Chirac ?

- Déjà en amont du tournage, avec Laurent Heynemann, on s'est bien mis d'accord. On ne voulait surtout pas le caricaturer. Je l'ai vraiment abordé comme un personnage de fiction sans me soucier de ce qui était vrai ou faux. A aucun moment, je n'ai cherché à l'imiter. Il y avait seulement trois allocutions à interpréter, des scènes dans lesquelles Laurent m'a demandé une plus grande précision au niveau du ton et dans sa manière de casser les mots. Dans une scène de discours ou de démission, le caractère officiel aide forcément à trouver un ton plus solennel. Mais ce qui m'a surtout plu dans le film, c'est de montrer ses réactions affectives face à la mort de Pompidou, mais aussi la maladie de sa fille, ses rapports avec sa femme et toutes ses blessures personnelles qui ont une vraie répercussion sur ses réactions politiques. J'ai bien aimé, par exemple, l'anecdote du Centre Pompidou où il réagit de manière assez vive pour sauver le projet de celui qu'il considère comme son père adoptif. En me débarrassant d'idéologies et de discours politiques, c'est toute la sensibilité du personnage qui m'a aidé à le défendre.

Comment se prépare-t-on à jouer un tel rôle ?

- J'ai regardé un documentaire sur Jacques Chirac dans lequel je l'ai trouvé particulièrement attachant. Je m'en suis beaucoup inspiré. Jusque là, je connaissais seulement le Jacques Chirac de 1995 mais pas du tout celui de 1974. Pour cause : en 1974, j'avais 3 ans. Le Chirac de cette époque, je l'ai donc découvert grâce au film.

Un Jacques Chirac de 42 ans que les jeunes spectateurs vont aussi découvrir à travers une histoire pas seulement politique... Une histoire humaine avant tout, celle d'un homme partagé entre sa vie de famille et son métier.

Rendez-vous le 26 novembre 2013 sur France 3...  

 

 

Propos recueillis par Maryline Richer

Interview du 14 octobre 2013 pour www.citeartistes.com 

(Reproduction interdite)

 

 

En savoir plus sur "La Rupture"

 

 

Autres interviews  

 

 

 

 

 

 

La Cité des Comédiens

 

En savoir + sur Grégori Derangère

Acteurs

 

 

 

 

 
 

Retour au SOMMAIRE

 
 

 

N.B : Toute reproduction de textes, photos et contenu de ce site est strictement interdite