Interview du 17 octobre 2008
Propos recueillis par Maryline
Richer
Pour interpréter le personnage de
Julien, il fallait bien évidemment un acteur multicartes. Grégori Baquet
était parfait pour le rôle. Il sait aussi bien chanter, danser, jouer la
comédie. Et dans ce film, il le prouve...
Rappelons que Grégori a débuté dans la
troupe des "Années Twist", enchaînant avec le rôle de Benvolio dans la
comédie musicale
"Roméo et Juliette".
Ensuite, on l'a vu jouer dans de
nombreuses séries parmi lesquelles : "Extrême limite", "Une
femme d'honneur", "Le
Cocon", "Alice
Nevers, le juge est une femme"...
Aujourd'hui, le comédien nous parle
avec enthousiasme de son nouveau rôle... Disons plutôt de ce triple rôle !
Comment se prépare t-on à un rôle aussi
multiple !
- Pendant un mois, j'ai travaillé avec
un coach. Ce qui m'a permis d'être prêt au moment du tournage. J'ai
aussi passé des journées à courir entre les Galeries Lafayette et Pigalle,
pour les essayages de corsets... !!!
Qu'est-ce qui était attirant dans cette
aventure ?
Il est très rare de pouvoir jouer
autant de choses dans un même film où j'incarne trois personnages
différents : Julien mais aussi Julien déguisé en Lucie et enfin, la vraie
Lucie qui débarque à la fin du film. A lui seul, Julien est déjà un
personnage aux multiples facettes, d'abord plutôt timide. Enfermé dans
son train-train d'homme d'affaires, il peut difficilement s'épanouir. Et
pourtant son rêve est de devenir chanteur. Lorsqu'il décide de se faire
passer pour sa soeur, on assiste alors à une véritable métamorphose. Il sait
aussi être touchant en particulier dans ses rapports avec sa fille.
Qu'est-ce qui a été le plus difficile ?
- Apprendre à marcher avec des
escarpins. Et le maquillage était aussi un vrai calvaire. J'étais obligé de
venir sur le plateau à 6 heures du matin et chaque jour, j'avais droit à deux
heures de maquillage. C'était assez cocasse, ça aussi ! Sur le tournage, la
difficulté était de rester toujours crédible et se comporter en femme.
Ce tournage reste t-il un bon souvenir ?
- Oui, excellent ! C'est certainement le meilleur
rôle que l'on m'ait confié jusqu'à maintenant. J'ai été ravi de travailler
avec Didier Albert, mais aussi de rencontrer
Laurent Ournac avec qui je n'avais encore jamais eu l'occasion de travailler
et heureux bien sûr de retrouver Bernadette Lafont qui était déjà ma mère
au théâtre en 1991 dans "L'Arlésienne".
Conseil à tous nos internautes...
Rendez-vous le 16 février sur TF1. Un moment de détente assurée !!!
Propos recueillis par Maryline Richer
Interview du 17 octobre 2008 pour
www.citeartistes.com
(Reproduction interdite)
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