Interview du
7 Juillet 2003
Propos
recueillis par Maryline Richer
Yvon Back fait partie de ces
comédiens plutôt discrets, que l'on retrouve cependant dans de très nombreux films, au
Théâtre, au Cinéma, à la télévision... Remarqué, entre autres, aux côtés de Pascal Légitimus
dans "Crimes en série", aux côtés de Jean-Pierre Cassel dans "La
Faux", on l'a vu récemment dans "Ciel d'asile" sur France 2.
Actuellement au Portugal, en plein tournage de "Lagardère"
où il interprète le redoutable duc de Gonzague, l'acteur semble ravi de vivre
une telle aventure et nous livre ses premières impressions, mais nous
reviendrons aussi sur "Un été de
canicule", la grande saga de France 2 (diffusion prévue à
partir du mois d'août) où il joue le gentil mari de
Lisa Martino.
La série "Un été de
Canicule" sera diffusée prochainement sur France 2. Est ce un bon souvenir ?
- Oui, j'étais ravi de
travailler avec Sébastien Grall (le réalisateur). A la lecture du scénario, le
rôle m'a tout de suite plu. J'ai trouvé amusant de jouer ce personnage d'Arnaud,
un peu dépassé par les évènements... Avec les autres acteurs, le courant passait
très bien. Je connaissais déjà Philippe Lefebvre et Mathieu Delarive, avec qui
j'avais déjà eu l'occasion de tourner. Lisa Martino jouait ma femme. Je ne la connaissais pas auparavant. C'était
très agréable de travailler avec elle ainsi que tous les gens qui ont fait le
film. On s'est vraiment bien amusés !
Combien de temps a duré le
tournage ?
- En ce qui me concerne, j'ai
tourné 25 jours, échelonnés sur les 4 mois de tournage du film, de février à
mai. Je faisais des allers-retours. C'était très sympa !
Jouer des personnages
récurrents : "Cordier, juge et flic", "Crimes en série"... Est-ce plutôt
un avantage ou un inconvénient ?
Quand on tourne 6 épisodes par
an, il est difficile de faire autre chose à côté. "Crimes en série" s'arrête.
Nous avons tourné les deux derniers en 2002. Il reste un inédit qui devrait être
diffusé à la rentrée. J'ai aussi tourné, il y a quelques années, 5 épisodes de
"Cordier". J'aimais beaucoup l'ambiance mais j'ai quitté la série à cause de la
cadence. J'avais envie de diversifier les rôles. Mais je suis resté en contact
avec Michèle Podroznik, la productrice, qui m'a permis ensuite de
jouer dans d'autres téléfilms comme "La Faux". C'était un plaisir de
retravailler avec l'équipe de Telfrance. J'ai beaucoup aimé ce film qui m'a
permis de rencontrer, entre autres, Jean-Pierre Cassel, mais aussi Jean-Dominique de la Rochefoucauld
(réalisateur de "La Faux"). Et comme j'aime bien les
retrouvailles, me voici ravi de participer à une nouvelle aventure Telfrance,
celle de "Lagardère".
Le tournage de "Lagardère" a démarré le 23
juin
et vous tournez jusqu'au 21 août... Alors, comment ça se passe ?
- Ca se passe très bien. L'adaptation est
vraiment formidable.
Les rôles de méchants sont toujours très excitants à jouer, alors avec Gonzague,
je suis plutôt bien servi. J'avais déjà travaillé avec Henri Helman, dans un
épisode de la série "Joséphine, ange gardien" dont je garde d'ailleurs un bon
souvenir. Au départ, Henri me voyait davantage dans le rôle du Duc de Nevers
mais je suis vraiment ravi d'avoir été choisi pour incarner Gonzague. L'équipe
d'acteurs est formidable. J'avais croisé Bruno Wolkowitch
sur le tournage de "La Faux" et j'apprécie beaucoup Frédéric Van Den Driessche,
Florence Pernel, Christian Hecq que je connais bien puisqu'il jouait le légiste
dans "Crimes en série"... sans oublier les benjamines de l'équipe, Clio
(Aurore) et Priscilla (Flore). Ce tournage est un réel bonheur. J'ai environ 25 jours de tournage
mais je ne remonte plus à Paris. Je reste au Portugal jusqu'à la fin. Ca me
permet de rester complètement imprégné par le film.
Cette nouvelle version sera
t-elle très différente des autres ?
- A vrai dire, je n'ai qu'un
vague souvenir de "Lagardère" avec Jean Marais et je ne suis même pas certain
d'avoir vu le film dans son intégralité. Je n'ai pas éprouvé l'envie de le
revoir. Je préfère n'avoir aucune influence.
Comment s'est passée la
préparation du tournage ?
- Tout comme Bruno Wolkowitch
et les autres acteurs, j'ai eu droit à mes cours d'escrime ! Mais Gonzague a
moins de scènes de duels que Lagardère et Nevers. Pour moi, la scène de duel la
plus importante est celle du combat final. C'est la scène que nous avons le plus
travaillé, Bruno et moi, et que nous tournerons dans les derniers jours du
tournage.
Quelles sont les premières
scènes que vous avez tournées ?
Comme nous tournons le film,
dans l'ordre des décors, nous avons tourné la semaine dernière dans la salle de
jeux, notamment la fameuse rencontre entre Gonzague et le bossu. Je suis
absolument fasciné par les décors, les costumes, les perruques, le maquillage...
Sur ce genre de film, les effets spéciaux sont très importants et l'équipe de
Benoît Lestang est très qualifiée. Le Bossu est vraiment réussi ! Deux heures de
maquillage... et quand je me regarde dans le miroir, je trouve que l'apparence
de Gonzague n'est pas mal non plus !
Avec cette chaleur, n'est-ce
pas difficile de tourner sous les projecteurs, avec des perruques et en costumes
d'époque ?
- Effectivement, on transpire
un peu !!! (rires) Mais, ça en vaut la peine !
Oui, tout à fait ! Merci beaucoup et bon
courage pour la suite...