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 INTERVIEW

25 AVRIL 2003

 

 

Laurent Malet

 

 

Les films de Laurent Malet

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Interview du 25 avril 2003

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Fils de scénariste, Laurent Malet a très vite été attiré par le métier de comédien. Il débute au théâtre, enchaîne avec la télévision et en 1976, il obtient son premier grand rôle au Cinéma dans "Haro" de Gilles Béhat. C'est le début d'une belle carrière jalonnée de rôles les plus divers. On note toutefois un petit faible pour le personnage de Rimbaud, qu'il incarne une première fois à la télévision et qui lui inspire quelques années plus tard "Rimbaud, dernière escale", pièce qu'il co-écrit et joue au théâtre Molière en 1999. Laurent Malet attache beaucoup d'importance aux rencontres et en 25 ans, il eu la chance de jouer aux côtés des plus grands : Montand, Ventura, Delon, Annie Girardot, etc... et d'être dirigé par les plus grands réalisateurs : Chabrol, Pinoteau et tant d'autres....

 

Qu'est-ce qui vous a donné envie d'être comédien ?

- Mon beau-père, Norbert Carbonnaux, était dans le métier et avait écrit et réalisé pas mal de films dans les années 60. J'ai donc grandi dans cet univers. Après le bac, je suis entré à l'école de la rue blanche...

Vous avez débuté au théâtre ?

- Oui, dans une pièce qui s'appelait "La guerre de Troie n'aura pas lieu" avec Claude Jade. Ensuite, j'ai enchaîné avec des rôles à la télévision, notamment une série qui s'appelait "La Foire" de Pierre Viallet où j'avais le rôle principal. Puis au Cinéma, j'ai débuté dans le film "Comme un boomerang" de José Giovanni.

Au Cinéma, quel était votre premier rôle important ?

- C'était en 1977, dans "Les Routes du Sud" de Joseph Losey... Je jouais le fils d'Yves Montand aux côtés de Miou-Miou.

Vous avez aussi été le fils de Lino Ventura...

- Oui, l'année suivante, dans "L'homme en colère" de Claude Pinoteau, un film tourné au Québec, en deux versions (Français et anglais)

Quels sont les films dont vous gardez les meilleurs souvenirs ?

- Ce ne sont pas des films mais plutôt des rencontres, par exemple avec des réalisateurs comme Fassbinder, Demy, Wajda, Chabrol...

Avez-vous des préférences pour un type de rôle ?

- J'aime bien les personnages contrastés.

Avez-vous une préférence entre le Théâtre et le Cinéma ?

- Là encore, c'est une question de rencontres. Autant le théâtre peut être une aventure magnifique que ça peut aussi devenir un cauchemar lorsque les relations sont tendues. Il m'est arrivé des aventures pas très heureuses et c'est d'autant plus difficile à vivre quand on joue tous les soirs pendant 6 mois la même pièce. Alors que sur un film, les relations avec nos partenaires sont plus épisodiques.

Vous aimeriez refaire du théâtre ?

- Oui, bien sûr. Il y a d'ailleurs quelques projets dans l'air.

Vous avez réalisé un court-métrage dans lequel vous dirigiez Jean-Marc Barr. Aimeriez-vous réaliser de nouveaux films ?

- C'était une très belle aventure, 6 mois de travail intense... Très intéressant sur le plan personnel mais après avoir participé à deux ou trois festivals, un court-métrage reste finalement très confidentiel. Fabriquer des images, aujourd'hui, tout le monde sait plus ou moins le faire. Je préfère laisser la place à des gens qui ont un vrai regard de cinéaste et un vrai point de vue d'auteur.

Et l'écriture ?

- J'ai co-écrit un texte avec Michel Rachline "Rimbaud, dernière escale", une pièce que j'ai jouée au Théâtre Molière en 1999 et où je racontais une période particulière de la fin de la vie de Rimbaud, un peu méconnue du public : les quatre semaines passées dans sa maison familiale du côté de Charleville avec sa mère et sa soeur cadette, alors qu'il souffrait d'un cancer des os et avait été amputé de la jambe droite. C'était un beau projet qui m'a permis de clore la rencontre avec Rimbaud, quelques années après avoir tourné "Arthur Rimbaud, l'homme aux semelles de vent" de Marc Rivière.

Peut-on parler de votre nouveau film ?

- C'est un film de Raoul Ruiz que j'ai tourné en novembre dernier et qui s'intitule "Ce jour-là", avec Elsa Zylberstein, Michel Piccoli, Bernard Giraudeau, Jean-François Balmer, Jean-Luc Bideau, Rufus, Christian Vadim, Edith Scob... Le film est sélectionné à Cannes et devrait sortir prochainement sur les écrans. Je joue le frère d'Elsa. C'est une sorte de fable morbide mais drôle. Raoul en a fait une sorte de danse de la mort, où les personnages sont exécutés les uns après les autres par un fou échappé d'un asile, Bernard Giraudeau. Celui-ci devient le compagnon d'Elsa Zylberstein qui, dans ce film, incarne une sorte d'Ophélie au pays des cauchemars.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui veut devenir comédien ?

- Bien sûr, je lui conseillerais avant tout de prendre des cours mais surtout je le mettrais en garde. J'ai un fils de 15 ans et je ne l'ai jamais encouragé à devenir acteur. C'est un métier trop aléatoire où rien n'est acquis... Surtout maintenant !

Que pensez-vous des phénomènes actuels comme la télé réalité ?

- C'est un filon d'opportunisme et de malhonnêteté. Je trouve ça malsain, dangereux... En dehors de l'audimat, je ne vois pas où est le profit.

Les séries télé sont de plus en plus nombreuses. Si on vous proposait un personnage récurrent, accepteriez-vous ?

- Tout dépend du projet, mais pourquoi pas  ? Si ce projet donne envie de le défendre, oui !

 

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER

Interview du 25 avril 2003 pour www.citeartistes.com

(Reproduction interdite)

 

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