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 INTERVIEW

 13 FEVRIER 2002

 

© Photo : F.Pagès (TF1)

 

François-Eric Gendron

 

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Interview du 13 février 2002

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Une rencontre avec Jean Gabin, un tournage aux côtés de de son père musicien, l'ambiance des caméras... Le tour était joué !  A huit ans, François-Eric Gendron savait déjà qu'il voulait devenir comédien. Après des études brillantes au Conservatoire de Paris, il tourne autant pour le Cinéma que pour la télévision, en France comme à l'étranger. Pour lui, chaque expérience est bénéfique et au bout de 25 ans de carrière, il joue toujours avec le même plaisir.

 

Comment vous est venue l'envie de devenir comédien ?

- J'ai toujours été subjugué par l'ambiance des caméras. Il y a eu bien sûr ma rencontre avec Gabin qui a été un vrai déclic. A l'époque, j'étais passionné d'équitation et sur un champ de courses, j'ai eu la chance de le croiser. C'était magique... Et puis, mon père étant musicien, lorsqu'un film relatant sa carrière a été tourné, on m'a bien évidemment proposé le rôle de son fils. J'étais encore très jeune mais j'avais déjà envie de devenir comédien.

Votre père était un musicien célèbre, n'avez-vous pas eu envie de suivre sa voie ?

- Non pas du tout. Je baigne dans la musique classique depuis que je suis tout petit. La musique fait partie de ma vie et de mon environnement. Je ne peux pas m'en passer... Mais jamais je n'ai songé à en faire mon métier... Je ne suis pas fait pour ça. J'ai toujours été attiré davantage par le Théâtre et le Cinéma.

Avez-vous pris des cours de comédie ?

- Oui, j'ai préparé le concours au Conservatoire de la rue Blanche et celui du Conservatoire de Paris où j'ai été admis en 1974. Au Conservatoire, on nous donnait la possibilité de monter des spectacles, ce qui m'a permis d'aller jouer au festival d'Avignon. Ensuite, j'ai commencé à tourner...

Est-ce que durant toute cette période au Conservatoire, vous avez beaucoup appris ?

- Oui, le Conservatoire m'a énormément aidé. J'avais un réel besoin de travailler, d'apprendre, de répéter...

Selon vous, les cours des comédie sont-ils indispensables pour devenir comédien ?

Il n'y a pas de règle absolue. Il y a des gens qui sont naturellement acteurs et d'autres qui ont besoin d'apprentissage.

Avez-vous fait beaucoup de théâtre ?

- J'ai fait quelques pièces de théâtre, un peu partout et en 5 langues.

Aimeriez-vous en refaire ?

- Oui, j'aimerais beaucoup. Je ne suis pas remonté sur les planches depuis une dizaine d'années et ça me manque un peu. J'espère donc refaire du théâtre bientôt.

Vous avez tourné beaucoup de films à l'étranger. Etait-ce un choix ou parce que les rôles étaient plus intéressants que ceux qu'on vous proposait en France ?

- C'était pour ces deux raisons. En fait, on ne choisit pas sa carrière. Ce sont les gens qui nous choisissent. Mais c'est vrai qu'à l'étranger, j'ai eu pas mal d'opportunités et des rôles importants. A un moment où en France, on me proposait surtout des rôles de play-boys inintéressants, j'ai préféré travailler à l'étranger avec des rôles plus évolutifs.

Avant "Avocats et associés" aviez-vous joué d'autres rôles récurrents ?

- Oui, j'avais déjà joué dans des séries notamment aux Etats-Unis, en Italie, en Espagne... En France, c'est la première depuis un certain temps.

Allez-vous continuer ?

- On tourne 12 nouveaux épisodes cette année et 12 l'année prochaine. Après, on verra... Ca ne dépend pas de moi. Je tourne parallèlement une série pour TF1 qui s'appelle "Claire Bellac, médecin" avec Véronique Jannot et je viens tout juste de terminer le tournage de "L'été rouge" la prochaine série de l'été, également pour TF1.

Seriez-vous partant pour un autre rôle récurrent, dans une autre série, policière ou autre... ?

- A partir du moment où la qualité de l'écriture me convient, je suis partant. Je n'ai pas d'à priori... Si je continue "Avocats et associés" c'est justement parce que je trouve que le niveau n'a pas baissé. Ca donne envie de jouer.

Parmi tous les rôles que vous avez interprétés, avez-vous quelques préférences ?

- En général, ce ne sont pas les rôles les plus populaires. J'aime jouer les rôles un peu tordus, les contre-emplois...  Dans "Avocats", ce qui me plait, c'est que mon personnage est plein de failles. Ce n'est pas un gagnant, il est souvent lâche, il est parfois pédant... Ce sont justement toutes ces failles qui sont intéressantes à jouer.

Quelle est la rencontre professionnelle qui vous a le plus marqué ?

Il y en a pas mal, entre autres ma rencontre avec Alain Resnais. On a eu le temps de répéter avec Depardieu pendant 3 semaines... C'était une rencontre humaine très intéressante. Il y a eu aussi ma rencontre avec Eric Rohmer sans oublier le réalisateur d'"Avocats" car lorsqu'on travaille sur une longue durée avec les gens, il y a une complicité qui s'installe. A l'étranger, j'ai fait aussi beaucoup de rencontres intéressantes.

 Est-ce qu'il y a des réalisateurs avec qui vous rêvez de tourner ?

- Oui, mais il serait banal de vous dire que j'aimerais tourner avec Sautet, Audiard, Besson et plein d'autres réalisateurs.  Pour moi, ce n'est pas le fait de tourner avec les plus grands qui compte. Le plus important est de travailler. Chaque expérience est comme la petite pierre d'un édifice. Même les mauvaises expériences ont toujours un côté bénéfique. Ce qui compte est de faire la somme de tout ce travail.

Et le travail, vous n'en manquez pas... "Avocats et associés", "Claire Bellac"... Avez-vous encore d'autres projets ?

- Oui, je vais, entre autres, bientôt tourner un téléfilm avec Catherine Jacob où j'ai un rôle assez amusant... dans le domaine de la pâtisserie, avec des histoires de produits avariés, où je vais devoir séduire Catherine Jacob...  C'est un vrai rôle de composition, comme j'aime !

A très bientôt ...

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER

Interview du 13 février 2002 pour www.citeartistes.com

(Reproduction interdite)

 

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