Interview du 23 janvier 2006
Propos recueillis par Maryline
Richer
Une nouvelle saga en 4 épisodes arrive
prochainement sur France 2 !!! "Le Cri" raconte un siècle de
sidérurgie... Ce "cri" de souffrance poussé
par des milliers d'ouvriers, souvent un cri de révolte, parfois le cri de
la mort ! Ce film très réussi d'Hervé Baslé nous donne l'occasion de retrouver
l'inoubliable "Choriste", Jean-Baptiste Maunier. Dans le rôle de Robert
Panaud adolescent, le jeune comédien confirme son talent et c'est avec une grande justesse
de jeu qu'il incarne ce fils, petit-fils et arrière petit-fils d'ouvrier
métallurgiste...
Qu'est-ce qui t'a séduit dans ce rôle ?
- Tout ! L'intérêt de ce film était d'entrer dans
un milieu que je ne connaissais absolument pas : l'époque d'après-guerre, le monde ouvrier, la métallurgie... Ce film m'a aussi
permis de faire de belles rencontres en particulier Hervé Baslé, un réalisateur
pour qui j'ai la plus grande admiration. J'avais eu l'occasion de voir "Le Champ Dolent" et j'avais vraiment adoré ce film !!! Je suis
donc allé sur ce
tournage, en toute confiance... et je suis ravi du résultat.
Comment as-tu été choisi pour ce rôle ?
- Hervé Baslé a contacté mon agent, tout simplement ! Nous nous sommes
rencontrés. J'ai lu le scénar et j'ai accepté tout de suite !!!
C'est un film particulièrement émouvant... Dans
la salle, tout le monde sortait les mouchoirs. Et toi, as-tu pleuré ?
- Non, je ne pleure jamais ! En revanche, ma mère
n'a pas pu s'empêcher de verser quelques larmes...
Es-tu resté en contact avec les autres comédiens ?
- Oui, surtout avec Francis Renaud, un comédien
formidable avec qui le courant est passé tout de suite. J'ai
été stupéfait par notre ressemblance à l'écran.
Depuis "Les Choristes", ta vie a t-elle beaucoup
changé ?
- Oui, bien sûr, mais je suis resté le même ! Je
suis actuellement en seconde dans un lycée privé de la région Lyonnaise et je
vis comme tous les jeunes de mon âge.
Ce n'est pas trop difficile de concilier tes
études et les tournages ?
- Les tournages m'obligent effectivement à manquer
parfois les cours mais je les rattrape le week-end de la même manière que
d'autres élèves lorsqu'ils sont malades.
As-tu toujours d'aussi bonnes notes ?
- Non, hélas. Ma moyenne a baissé. Cette année,
j'ai 11 de moyenne alors qu'avant, j'avais toujours 14 ou 15.
Les études ont-elles toujours beaucoup
d'importance pour toi ?
- Bien sûr, c'est très important ! Je suis
conscient que tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Alors, j'essaie de
mettre un maximum de chances de mon côté. Mais la comédie est devenue ma passion
première
et j'ai plus que jamais envie d'en faire mon métier.
A quel moment s'est produit le déclic ?
- Pendant le tournage des "Choristes".
Et le chant ?
- J'ai arrêté... Il fallait faire un choix.
Qu'est-ce qui t'avait donné envie de t'inscrire
dans une chorale ?
- Mon père ! Etant petit, il faisait lui-même
partie d'une chorale et j'ai eu envie de faire comme lui...
Le succès des "Choristes" a t-il été facile à
gérer ?
- Au début, c'était assez difficile à vivre et tellement
inattendu. Je n'avais que 12 ans et je ne pouvais plus me balader tranquillement avec mes potes. C'était
un peu agaçant. Mais j'ai vite compris que ce film était
pour moi une chance énorme.
As-tu d'autres films en
projet ?
- Je viens de tourner "Le grand Maulnes" de
Jean-Daniel Verhaeghe avec Nicolas Duvauchelle, Clémence Poésy, Jean-Pierre
Marielle, Philippe Torreton... Le tournage s'est terminé hier et la sortie du
film est prévue le 4 octobre 2006.
Est-ce que tu prends des cours de comédie ?
- Non, je n'en ai jamais éprouvé l'envie ni le
besoin. J'aime jouer avec spontanéité.
Quelles sont tes autres passions ?
- Je joue de la batterie. J'aime
aussi le sport, le vélo, le tennis, le foot...
Quel genre de rôle aimerais-tu qu'on te propose à
l'avenir ?
- Jusqu'ici, j'ai surtout joué des rôles
dramatiques et j'aimerais beaucoup tourner des comédies, sortir de mon image
et pouvoir faire rire les gens.
Merci Jean-Baptiste, bonne chance pour la
suite... et rendez-vous le 27 février dans "Le Cri".
Propos recueillis par MARYLINE
RICHER
Interview du 23 janvier 2006 pour
www.citeartistes.com
(REPRODUCTION
INTERDITE
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