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Interview du 22 octobre 2009 Propos recueillis par Maryline Richer   Fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye, Laura Smet est très fière de ses parents mais sa carrière de comédienne, c'est à elle seule qu'elle la doit. Protégée des médias durant toute son enfance, elle a grandi heureuse et libre de ses choix. Les cours ne l'intéressent pas et à seize ans, elle décide d'abandonner ses études. Elle veut alors être agent artistique et la voilà comédienne dans "Les Corps impatients", rôle qui lui vaut le "Prix Romy Schneider" et une nomination aux Césars du meilleur espoir en 2004... Depuis, elle enchaîne les rôles. Son talent d'actrice est indéniable. C'est un nouveau téléfilm "Des gens qui passent" qui nous vaut l'occasion de retrouver cette jeune comédienne pleine d'avenir.   Comment s'est passé ce tournage ? - C'était très agréable de se plonger dans les années 60. La difficulté était de créer l'ambiance et l'univers de Modiano que j'ai retrouvé à la lecture du scénario. Pour me préparer au rôle, j'ai regardé des films et j'ai même pris des cours pour apprendre à conduire la DS. J'ai adoré. C'est une grande chance de faire ce métier qui nous permet, à travers des personnages, de voyager dans le temps... J'aurais surtout adoré vivre dans les années 70 qui pour moi, sont synonymes de liberté, d'inconscience... La belle vie ! Comment vous êtes-vous glissée dans le personnage de Marie ?   - Marie a envie de tourner la page sur son passé, tout comme Jean. Ensemble, ils essaient de fuir quelque chose. Au début, Marie essaie de manipuler ce jeune homme mais elle va s'apercevoir que malgré son jeune age et sa pureté, il a lui aussi vécu des choses pénibles. Quand on est face à quelqu'un de sincère comme lui, on n'a plus envie de tricher. Elle le fait d'abord passer pour son frère mais tombe vite amoureuse de lui et veut absolument le protéger. Pour entrer dans mes personnages, je travaille toujours à l'instinct. Sur ce film, les conditions étaient particulièrement agréables, sans prise de tête, et je me suis tout simplement laissée dirigée. Avec Alain Nahum, c'est facile. Il y a un vrai dialogue et Théo Frilet est un partenaire formidable avec qui je pouvais aussi beaucoup parler entre les prises. Comment choisissez-vous vos rôles ? - Quand j'accepte un rôle, c'est avant tout parce que le scénario me plaît. Peu importe si c'est pour le Cinéma ou pour la télévision. Là encore, j'y vais au feeling. C'est important de travailler pour la télé car il y a des tas de gens qui n'ont ni le temps ni les moyens d'aller au Cinéma. D'où l'intérêt de leur montrer de belles choses, de bons films... Quels sont les rôles qui vous attirent ? - J'adorerais jouer une vraie comédie. Jusqu'à maintenant, on pense surtout à moi pour des rôles sombres. Comme tout le monde, j'ai des moments de tristesse mais j'adore rire, m'amuser, et je ne suis pas du tout la personne torturée que l'on a pu s'imaginer à travers certains personnages. Alors jouer des situations comiques, oui... ça me tenterait beaucoup ! J'aimerais aussi beaucoup faire des cascades... Comment vivez-vous cette carrière ?  - Plus jeune, je ne pensais pas à une carrière de comédienne mais je m'ennuyais terriblement en cours et quand j'ai arrêté mes études à seize ans, je voulais devenir agent artistique. L'envie d'être comédienne est venue ensuite et quand je me suis présentée au casting du film "Les Corps impatients", j'ai été ravie d'apprendre que le casting director m'avait choisie sans savoir que j'étais la fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye. J'ai envie de faire ce métier sans a priori. J'ai des amis qui ne sont pas du tout du métier et qui pour moi sont de vrais spectateurs et quand j'ai un doute, c'est à eux que je m'adresse. Croyez-vous que le talent se transmet ? - Sans doute ! Certains sont boulangers de père en fils... En ce qui me concerne, je chante comme un pied et je ne chanterai jamais. J'adore la musique mais ce n'est pas un milieu qui m'attire. Par contre, aimeriez-vous tourner un film avec votre père ou avec votre mère ? - Oui, j'adorerais ! Pas avec les deux ensemble, mais avec l'un ou l'autre... Nous aurons sûrement l'occasion d'en reparler...     Propos recueillis par MARYLINE RICHER  Interview du 22 octobre 2009 pour www.citeartistes.com  (REPRODUCTION INTERDITE)     Autres interviews

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