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 INTERVIEW

12 JUIN 2014

 

©  Photo François Lefebvre / FTV

Samuel Le Bihan

 

 

 

 Interview du 12 JUIN 2014

 

Samuel Le Bihan a un parcours classique : Cours Florent, Conservatoire, Actor Studio, quatre années à la Comédie française... Depuis une vingtaine d'années, il enchaîne les rôles sur grand écran mais ne peut cependant pas se passer du théâtre et y revient régulièrement.

Aujourd'hui, l'acteur avoue être de plus en plus heureux de tourner pour la télévision grâce à la qualité des rôles qui lui sont proposés, à l'instar de ce personnage d'Alex Hugo qu'il retrouvera prochainement sur France 2...

Mais à quelques jours de l'été, c'est un rôle bouleversant qui marque son actualité. Le téléfilm "La dernière échappée" sera diffusé le 2 juillet 2014 sur France 2 et  c'est un évènement. Incarner Laurent Fignon, voilà un pari réussi pour Samuel Le Bihan qui s'est glissé avec une justesse remarquable dans la peau de ce champion cycliste en fin de vie. Un rôle qui exigeait une vraie métamorphose...

 

Lorsqu'on vous a proposé ce rôle, qu'est-ce qui vous a séduit ?

- Je jouais au théâtre lorsque le réalisateur Fabien Onteniente est venu me voir dans ma loge et m'a parlé de ce projet. J'avais déjà tourné dans plusieurs de ses films : "Jet Set", "Trois Zéros". "Disco"... J'ai été séduit par l'idée de faire avec lui autre chose qu'une comédie et surtout d'interpréter le rôle de Laurent Fignon dont l'histoire m'a particulièrement ému. J'ai adoré le scénario et je suis parti dans cette aventure avec toute l'énergie d'un premier film.

Comment avez-vous préparé ce rôle ?

- J'ai lu le livre de Laurent Fignon et celui de sa femme Valérie. J'ai aussi passé beaucoup de temps avec Vincent Barteau, qui était son ancien coéquipier et ami. C'est ce dernier qui m'a entraîné pour la scène où je fais du vélo. Voilà qui m'a permis de mieux connaître Laurent Fignon et de m'en rapprocher. J'ai également pu consulter de nombreuses images d'archives. Je m'en suis beaucoup inspiré pour travailler les attitudes : sa façon de sourire, de marcher, ses postures... Et Fabien était là, toujours très attentif, pour ne jamais perdre de vue le personnage et en rester le plus proche possible. Ce rôle est certainement l'un des plus riches que j'ai joués jusque là et m'a permis de me rendre compte de la fragilité de l'existence. L'idée n'était pas de faire un film sur la maladie et la mort mais plutôt l'histoire d'un homme qui essaie de profiter intensément de chaque instant, entouré de beaucoup d'amour. Il y a une scène particulièrement touchante où il craque à l'antenne. Et s'il craque, ce n'est pas à cause de sa maladie, mais parce qu'il se rend compte de toutes les marques d'affection que lui témoignent ses proches. Ce fut une scène très émouvante à jouer d'autant plus que je tournais avec Thierry Adam et Jean-Paul Ollivier, les personnes qui avaient véritablement vécu la scène avec lui et la revivaient une deuxième fois. C'était vraiment troublant !

Avant de tourner ce film, quelle image aviez-vous du tour de France ?

- Beaucoup de souvenirs ! Dans ma famille, on suivait le tour de France d'année en année à la radio, à la télévision... Chez mes grands-parents, on n'avait pas le droit de louper une étape ! Mon père m'a initié au vélo dès mon plus jeune âge et mon rêve de gosse était de serrer la main de Bernard Hinault. Le tour de France ne passait pas forcément dans notre région. Par contre, on ne manquait pas les courses cyclistes en Normandie. J'ai aussi un souvenir particulier de cet inoubliable tour de France de 1989 qui a vu la défaite de Laurent Fignon à 8 secondes près. A l'époque, je vivais à New York et j'ai assisté à l'engouement des New Yorkais pour Greg Lemond. Lorsqu'on m'a proposé ce rôle, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à cet évènement.

Avez-vous des points communs avec lui ?

- Oui, comme lui, il peut m'arriver d'avoir quelques coups de gueule. Plus jeune, je reconnais que j'étais même assez teigneux. Comme lui, j'aime les gens vrais, ceux qui ne trichent pas. Par ailleurs, moi aussi, j'adore le sport et j'ai pratiqué le vélo. A New York, j'ai été coursier pendant quelques temps. Je me déplaçais toujours en vélo et pour faire un maximum de courses, je roulais comme un fou... C'était bien sûr une autre approche du cyclisme, avec toutefois les dangers de la ville, sous la pluie, la neige, l'orage... Pour l'anecdote, j'ai même livré un jour une lettre à Robert de Niro. En fait, j'ai de superbes souvenirs de cette époque et je trouve que le vélo est un sport fabuleux.

Quels sont vos autres projets ?

- Je continue à jouer "Mensonges d'Etat" au Théâtre. Nous allons partir en tournée jusqu'en janvier 2015. Je vais aussi bientôt retrouver "Alex Hugo", un personnage que j'affectionne particulièrement. J'aime son côté sauvage. Alex a pu réaliser son rêve de rester flic, mais à la montagne avec une vraie liberté de vie. C'est très agréable de tourner dans les Alpes du sud, au milieu de décors magnifiques. Le premier épisode était une adaptation du bouquin. Dans les prochains, le personnage va certainement beaucoup évoluer. Je m'en réjouis.

En attendant le retour d'Alex Hugo, rendez-vous le 2 juillet 2014 dans ce téléfilm évènement "La dernière échappée".

 

Maryline Richer pour www.citeartistes.com

(Reproduction interdite)

 

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