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Thierry
Amiel
La
Cité des
Chanteurs
©
Photo BMG
Mini
Biographie
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En 2004... Soit quelques mois après l'aventure "A la recherche de la Nouvelle Star",
Thierry Amiel était déjà notre invité dans la Cité des Artistes
L'occasion de revenir sur cette belle aventure qui a révélé ce nouveau talent.
INTERVIEW 28 janvier 2004
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Thierry Amiel
En CD
Album "Paradoxes"
Adam et Eve
La seconde chance |
Qu'est-ce qui
t'a donné envie de chanter ? - J'ai toujours
chanté... Depuis que je suis tout petit ! Je me souviens qu'à la maison, en
rentrant de l'école, je chantais sans cesse. Mes parents et mes frères avaient
beau me demander de me taire, je continuais... Cette passion remonte à ma plus
tendre enfance... D'ailleurs, pour
les besoins de l'émission, j'ai retrouvé une photo où j'avais 18 mois et j'avais déjà le
walkman sur les oreilles !!! Tu n'as eu aucune influence, par tes parents, tes grands
frères ?
- Non, c'était en moi. Il n'y avait aucun chanteur dans la famille et mes parents n'étaient pas
du genre à écouter des disques à longueur de journée.
Tu te souviens de tes premiers pas sur scène ?
- J'ai d'abord fait partie de la maîtrise des Bouches-du-Rhône et j'ai chanté
dans les choeurs d'enfants de l'Opéra de Marseille... Par la suite, j'ai
participé à plein de
spectacles dans la région, je chantais dans des soirées, des mariages, des pianos-bars...
C'était une excellente école.
Tu n'avais jamais pris de cours
auparavant ? - Non... J'ai appris tout seul. Les différents profs de
chant que j'ai rencontrés m'ont tous dit que je chantais comme il faut et que je n'avais
pas besoin de cours !!! Je tiens par contre à prendre des cours de chant à présent
afin de me perfectionner et surtout pour apprendre à maîtriser la technique,
savoir par exemple ce qu'il faut faire pour éviter de fatiguer la voix.
Parallèlement à la Chanson, tu as continué tes
études après le bac... - Oui, j'ai fait des études de psychologie mais
ça m'en empêchait de dormir !!! Plus les jours passaient, plus je prenais
conscience que je ne serais jamais psychologue ! La veille de mon examen, j'ai
décidé de ne pas le passer... Je suis allé voir mes parents et leur ai dit que
ma décision était prise. Je voulais être chanteur...
Quelle a été leur réaction ?
Ils croyaient en moi et
ils ont respecté mon choix. J'ai commencé à chercher un orchestre pour
gagner ma vie en tant que chanteur. Il y a beaucoup d'artistes qui restent des
inconnus aux yeux du grand public mais qui parviennent à vivre de leur passion.
Ce que je continuerai à faire si le succès devait s'arrêter demain.
Qu'est-ce qui t'a donné envie de t'inscrire à "la Recherche de la nouvelle
star" ? - J'ai vu les pubs à la télé, tout simplement... Et mon
frère m'a encouragé à m'inscrire.
Que penses-tu de la télé-réalité ?
- Je ne regarde pas... Mais c'est un moyen à la mode pour tenter sa chance... A
nous de l'utiliser intelligemment... Je ne suis pas quelqu'un d'extravagant et le
concept d' "A la recherche de la nouvelle star" m'a agréablement surpris et mis
en confiance. Je me suis rendu compte que le principal critère de sélection
était la voix et non le comportement.
Tu avais déjà fait d'autres
castings auparavant ? - Oui, j'avais participé à
l'émission "Rêve d'un soir" sur TF1 en 2001. Ce fut ma première
rencontre avec Hélène Ségara qui s'était montrée très émue lorsque j'avais
chanté "Je suis malade". Trois ans plus tard, elle ne m'avait pas oublié...
Lorsqu'elle m'a rappelé pour me proposer de faire sa première partie à
l'Olympia, ça m'a beaucoup touché.
Pour la première audition de "La recherche de la
nouvelle star", tu as de nouveau choisi "Je suis malade". Y a t-il une
raison précise ? - J'ai craqué sur cette
chanson lorsque j'ai entendu la reprise qu'avait faite Lara Fabian. Lors d'une soirée à Marseille, j'ai voulu à mon
tour, chanter cette chanson. Ce fut une sorte de test. Le public m'a paru
particulièrement conquis par mon interprétation. C'est devenu alors ma chanson
fétiche, mon porte-bonheur ! Dans toutes les chansons que
tu interprètes, si différentes soient-elles, on ressent toujours beaucoup
d'émotion... C'est ce que tu veux faire passer avant tout ?
- Oui, absolument ! J'essaie de rester vrai, naturel, en interprétant les mots tels que je les ressens
et en me mettant le plus possible à la
place de l'auteur.
Tu as choisi d'interpréter des chansons de Brel, Barbara,
Christophe... des chanteurs qui ne touchent pas forcément la jeune génération.
Pourquoi ce choix ?
- Avant tout, parce que ces chansons me touchent et que pour moi, ce sont de
grandes chansons.
Les membres du jury t' ont souvent porté favori. Est-ce que cela t'a aidé,
encouragé ?
- Inconsciemment, oui. Mais, je ne me suis jamais emporté.
Qu'as-tu ressenti au moment du résultat final ?
- Sur le coup, j'ai ressenti de la tristesse... J'avais l'impression
d'être le moins aimé. J'étais surtout déçu pour mes proches et tous les gens qui
me soutenaient depuis le début, en particulier les gens de ma région que je ne
connaissais même pas et qui s'étaient déplacés pour moi. Mais j'ai vite relativisé.
Comme me le disait si spontanément
Jonatan il y a quelques semaines : "A ce
niveau de la compétition, il n'y a plus de perdant"... Je rajouterai que tout va
même plutôt très bien pour toi aujourd'hui...
- Oui, j'ai eu la chance de signer tout de suite un contrat avec BMG et de me mettre au travail rapidement après
la finale. Mon album est
sorti un mois après celui de Jonatan et tout se passe bien...
Qui a décidé du choix des chansons ?
- C'est moi. On m'a laissé entièrement libre. J'ai reçu et écouté un très grand nombre de maquettes parmi
lesquelles on pouvait retenir environ 70 bonnes chansons. Le choix a donc été
très difficile.
Ton single "Je regarde là-haut" a été composé par Calogero... Un beau cadeau
?
- Oui, car j'adore ce qu'il fait. Lors d'un prime, j'avais d'ailleurs choisi d'interpréter
"En apesanteur". Je trouve que son répertoire me correspond bien. Le plus
étonnant, c'est qu'un an plus tôt, j'étais dans ma chambre à écouter ses
chansons... Alors, un titre de lui sur mon album, c'est d'autant plus touchant !
Sur ton premier album "Paradoxes", il y a une chanson qui s'intitule
"2000 ans sur la terre". Tu as co-signé le texte... Par la suite, as-tu envie de
t'investir encore davantage dans l'écriture ?
- Oui, j'ai vraiment envie d'écrire mes
chansons.
Tu composes aussi ?
- Non, je me concentre plutôt sur les textes pour l'instant. Par contre, je vais
prendre des cours de piano.
Comment envisages tu la suite de ta carrière ?
- A présent, c'est un travail de création, avec tous les préparatifs de la
tournée, en ce qui concerne l'ambiance, le décor, les lumières... et tout ce que
j'ai envie de dégager sur scène. C'est mon prochain but. Ensuite, il y aura un
autre album. Il ne verra sans doute pas le jour avant un an mais j'y pense déjà
!
"La nouvelle star 2" démarre... Quels conseils aurais-tu
envie de donner aux nouveaux participants ?
- Je leur dirais d'être naturels, simples... ne pas chercher à jouer un rôle
pour plaire aux gens...
Merci Thierry... Reste comme tu es, un artiste, un vrai ! J'espère que tu auras l'occasion de revenir très vite dans
"La Cité des artistes" afin de nous tenir au courant de tes projets.
Rendez-vous au Bataclan à partir du 11 mai... et en tournée dans toute la France
en mai et juin.
Propos
recueillis par MARYLINE RICHER Interview du 28
janvier 2004 pour
www.citeartistes.com (REPRODUCTION INTERDITE)
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