Interview du 1er
octobre 2008
Propos recueillis par
Maryline Richer
Nous nous étions croisés il y a
trois ans à l'occasion de ce fameux épisode du "Commissaire
Moulin" dans lequel Yann Sundberg incarnait le fils de
Johnny
Hallyday. Ce jour-là, Johnny avait prédit à ce jeune acteur une belle
carrière et nous étions une cinquantaine de témoins. Le temps a fait le
reste. Depuis, Yann Sundberg enchaîne les tournages : Cinéma, télévision,
théâtre, drames, comédies... C'est dans un rôle de flic qu'il revient sur
TF1 en duo avec Frédéric Diefenthal et à quelques jours des premières
diffusions de "Flics",
retrouvons ce comédien en pleine ascension.
Qu'est-ce qui était
intéressant dans cette nouvelle aventure ?
- Par sa qualité, "Flics"
ressemble davantage à un film qu'à une série. Déclinée en quatre épisodes,
l'histoire a une fin...
Ce qui signifie qu'il n'y aura
pas de suite ?
- Telle qu'elle est écrite,
l'histoire parait bouclée et pourrait s'arrêter là mais tout le monde a
envie d'une suite et les scénaristes y pensent déjà.
Comment avez-vous été choisi
pour ce rôle de Constantine ?
- Par casting. J'avais fait les
premiers essais pour le personnage de Yach mais par la suite, la
distribution des rôles a été inversée.
Vous aviez une préférence pour
ce rôle ?
- A vrai dire, dès la lecture du
scénario, j'ai trouvé les personnages tellement forts que ma seule envie
était de faire partie de l'aventure. Constantine est un personnage
complexe, très torturé, et par conséquent très intéressant à jouer. La
difficulté était de le rendre crédible en créant cet état de mal être dans
lequel il se trouve tout en laissant comprendre au téléspectateur
l'ancienne amitié qui le lie à Yach. Au fur et à mesure de l'histoire, on
découvre pourquoi et comment les deux personnages ont fini par se
détester.
Est-ce que ce tournage
demandait une grande préparation ?
- Nous avons eu trois mois pour
nous préparer. C'est une très grande chance car en général, les
tournages pour la télévision démarrent très vite. Avec Frédéric Diefenthal,
nous avons travaillé en amont nos personnages, leurs gestes, leurs
déplacements, afin d'être le plus crédibles possible à l'écran. Nous avons
aussi pu travailler sur l'écriture, échanger nos impressions. Nous avons même été plusieurs fois au
36 pour nous imprégner de l'ambiance.
Vous connaissiez déjà Frédéric
Diefenthal ?
- Je ne l'avais jamais rencontré.
Mais en tant qu'acteur, j'appréciais son travail. J'avais particulièrement
aimé ses prestations dans les séries "Clara
Sheller" et "David
Nolande".
Comment s'est passée la
rencontre ?
- J'ai beaucoup aimé travailler
avec lui. Il s'investit à fond. Ce tournage est un excellent souvenir. Il
y a eu un vrai travail d'équipe.
On vous a aussi vu récemment
dans "Bébé à bord" une comédie avec Emmanuelle Boidron et Jennifer Lauret.
Avez-vous une préférence entre les drames et les comédies ?
- Non car je fais avant tout ce
métier pour la diversité. D'où l'intérêt de passer d'un registre à
l'autre.
Vous avez débuté au théâtre...
- Effectivement, comme beaucoup
de comédiens... Pour l'anecdote, j'ai été ravi de retrouver Olivier Marchal,
créateur de la série "Flics". Nous nous étions croisés il y a quelques
années sur la pièce "Ladies Nights" à l'époque où j'avais remplacé Manuel
Blanc.
Vous avez envie de revenir au
théâtre ?
- J'ai quelques projets mais il
est encore trop tôt pour en parler...
Et au Cinéma ?
- J'ai tourné dans "Transporteurs
3" produit par Luc Besson. La sortie du film est prévue en novembre. Je
n'ai qu'un petit rôle, mais ce tournage a aussi été une très belle
expérience.
Nous aurons certainement
l'occasion de nous retrouver sur d'autres aventures... Cinéma, télévision,
ou théâtre... Alors merci Yann et à bientôt !
Propos recueillis par MARYLINE RICHER
Interview du 1er octobre 2008 pour
www.citeartistes.com
( REPRODUCTION INTERDITE )

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